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La gestion locative en Belgique : y avez-vous pensé ?

7/29/2021

 
Être investisseur immobilier, c’est tout un métier ! D’ailleurs, même avec un premier bien à louer, ça vous prend énormément de temps. Entre la recherche de locataire, les visites, la signature des documents obligatoires, les réparations et les petits soucis de loyers impayés, vous aimeriez bien déléguer. Et si la gestion locative était la solution ? Je vous présente ici ses avantages et son mode de fonctionnement.

Mettre un bien en gestion locative : 7 avantages1)    Un gain de temps et d’énergie évidentPour un propriétaire, la location d’un bien immobilier représente certes une rente d’argent, mais cela demande aussi beaucoup de temps. Entre l’annonce immobilière, les visites, la gestion des documents obligatoires et quelques petits soucis (il y en a toujours), c’est un job à part entière. Faire appel à un gestionnaire de biens locatifs se révèle être donc la solution pour éviter de se prendre la tête et se consacrer, pourquoi pas, à d’autres investissements.

2)    Un moyen de louer un bien à distanceS’occuper soi-même de la gestion locative, cela veut dire que vous devez obligatoirement habiter pas trop loin pour pouvoir vous déplacer facilement. Sinon, il y a toujours la possibilité de s’entraider avec une personne de confiance sur place, mais faut-il encore qu’elle accepte. Avec la gestion immobilière par agence, vous pouvez vous permettre d’habiter à l’autre bout de la Belgique ou sur un autre continent si ça vous chante. Vous pouvez donc investir partout où vous voulez sans avoir à vous rendre sur les lieux. Sympa, non ?

3)    Pas de papiers administratifs à s’occuperAh les papiers administratifs…, la partie que vous préférez, j’en suis sûre ! On est déjà pas mal servi en temps normal, mais avec une maison ou un appartement à louer en plus, c’est... Bref ! Heureusement, on peut tout à fait devenir investisseur immobilier sans pour autant s’y connaître dans la réglementation en matière de location. Le régisseur (le gestionnaire) se charge de tous les documents nécessaires : contrat de bail, état des lieux, comptabilité, certificat PEB et autres diagnostics en tout genre. Oui, c’est un métier et vous n’êtes pas censé tout savoir. Comme le simple fait de ne pas demander au futur locataire quel métier il exerce, par exemple. Une question de discrimination à Bruxelles !

4)    Aucune prise de tête avec la gestion techniqueAutre partie qui fait peur dans la gestion privative, c’est toute la partie technique : travaux, réparations, construction, etc. Imaginez, le locataire peut vous appeler à n’importe quelle heure du jour et de la nuit à cause d’un dégât des eaux, un chauffage en panne, une ampoule à changer (si, si je vous assure), etc. Une corvée de plus ! Dans ces moments-là, vous ne savez pas forcément vers quel entrepreneur fiable vous tourner. C’est un des rôles de l’agence locative qui va tout organiser pour vous. Et bien sûr, vous n’avez pas à vous soucier du suivi des travaux. Par ailleurs, le locataire peut gérer directement le problème avec l’agence, sans même vous déranger (vous n’êtes même pas obligé de lui donner vos coordonnées).

5)    Une sécurité en cas de litige avec le locataireMettre son bien en location, c’est génial quand tout se passe bien. On perçoit le loyer tous les mois en temps et en heure, il n’y a aucun problème avec le voisinage, le locataire reste le plus longtemps possible et s’il part, il laisse le logement dans un état impeccable. Ah, si seulement c’était vrai… Loin de moi l’idée de vous décourager, mais les litiges entre propriétaires et locataires ne sont pas rares. Là encore, la gestion locative en immobilier permet de se décharger du moindre problème et croyez-moi, c’est du stress en moins. D’autant plus que le locataire fait moins le malin face à un professionnel !

6)    La tranquillité d’esprit concernant le chômage locatifLe chômage locatif est une des hantises des propriétaires qui perdent alors des mois de loyer alors qu’ils doivent continuer à payer des charges et des impôts sur le bien. En règle générale, cela n’arrive pas avec un prestataire de gestion locative. D’une part, c’est son métier, donc c’est à lui de gérer. D’autre part, il a tout intérêt à trouver un locataire sur le long terme et fiable. Pourquoi ? J’y viens justement dans le point suivant.

7)    L’assurance de payer lorsque le loyer est verséEn passant par la gestion locative, vous avez donc plus de chances d’avoir un locataire en permanence. En effet, en tant que propriétaire, vous payez le prestataire uniquement si le loyer est versé. De quoi le motiver à trouver rapidement un locataire fiable !
 
Alors bien sûr, mettre son bien en gérance a un coût, mais si vous réfléchissez en termes de rentabilité, vous avez tout à y gagner.

La gestion immobilière, comment ça fonctionne ?Pour déléguer cette partie, vous devez vous tourner vers un agent immobilier spécialisé dans la gestion locative, appelé aussi régisseur. 
 
Concernant le tarif, c’est 1 mois de loyer hors TVA pour la mise en location au début + 5 à 10 % du loyer chaque mois pour son travail de gestion.
 
Finalement, ce n’est donc pas énorme compte tenu de l’investissement en temps et en énergie qu’un bien à louer représente.
 
Pourtant, il y a toujours des sceptiques, des propriétaires qui pensent perdre en rentabilité. “Pas question de perdre quoi que ce soit sur le loyer !”. Et si vous réfléchissiez plutôt en termes de valeur horaire ? À combien estimez-vous le temps et l’énergie que vous passez à gérer vous-même la location ? Pour moi, le calcul est vite fait ! D’autant plus que vous évitez le chômage locatif (voir l’avantage n° 6).

Comment bien choisir son gestionnaire locatif ?Attention cependant, la gestion locative est une bonne option à condition de choisir le bon prestataire. Voici mes conseils.
 
  • Il doit être réactif et disponible, un signe qui montre son engagement.
  • Vous devez vérifier le fonctionnement de l’agence, ainsi que les services proposés. Privilégiez les plus petites agences axées sur la qualité plutôt que la quantité, ou celles uniquement dédiées à la gestion locative.
  • Il doit avoir une bonne réputation. Pensez à en parler autour de vous, le bouche à oreilles est utile dans ce cas-là.
  • Les conditions du contrat doivent vous convenir, notamment sur sa durée. Il est préférable de commencer par un an.
  • Les prix doivent être raisonnables et correspondre à ce qui est indiqué plus haut.
 
Finalement, mettre son bien en gestion locative, ce n’est pas une si mauvaise idée, n’est-ce pas ?

Obligations de vente immobilière en Belgique : n’oubliez rien !

7/10/2021

 
Vous envisagez de vendre votre logement ? Avant de sabrer le champagne, il va falloir faire preuve de patience et d’organisation. Car en matière d’obligations de vente immobilière en Belgique, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Je parle précisément de tous les documents obligatoires à fournir à l’acheteur, à l’agent immobilier et au notaire. Au début, au milieu et à la fin du processus de vente, voici la liste des papiers à donner.

Comment respecter ses obligations de vente immobilière en Belgique ?Vendre sa maison en Belgique ou son appartement, c’est parfois le parcours du combattant. Et comme toute chose, le vendeur est soumis à des obligations sans quoi, la vente est annulée. Pour céder votre logement, vous devez avant tout être totalement transparent sur le bien en question. L’acheteur, l’agent immobilier et le notaire doivent avoir connaissance en temps et en heure de toutes les caractéristiques du bien, sans aucun vice caché. C’est aussi dans votre intérêt, car l’intéressé pourrait alors se retourner contre vous. Vous perdriez du temps et de l’argent !
 
Mis à part ça, il y a toute une panoplie de papiers obligatoires à donner avant de vendre un bien. Et en Belgique, vous êtes servi ! Vous voulez savoir lesquels ? Alors accrochez-vous bien, ce n’est pas triste !

Liste des documents à fournir dès la mise en vente du bienJ’espère que vous êtes plutôt du genre organisé et que vous avez gardé tous les papiers indispensables durant toutes ces années. Sinon, vous devrez en faire la demande aux différentes personnes ou administrations concernées, avant même de publier l’annonce immobilière. Et entre la demande et l’obtention des documents, ça peut prendre énormément de temps. 

Voici donc ceux que vous devez fournir sans plus tarder :

  • Le titre de propriété : il correspond à votre acte d’achat notarié, lorsque vous avez acheté le logement. Ça peut faire sourire, mais il prouve que vous êtes vraiment le propriétaire du bien. Dans le cas d’un héritage, vous devez présenter un titre de succession. Bizarrement, on constate que bon nombre de vendeurs ne retrouvent plus ce document.
 
  • Les renseignements urbanistiques : ils sont essentiels pour savoir quels travaux et aménagements ont été réalisés et s’ils ont bien respecté le Code de l’urbanisme. Même si on est propriétaire, on ne peut pas tout faire comme on veut. Cela inclut aussi la matrice cadastrale et le plan cadastral à 50 mètres (la représentation cartographique des différents logements à proximité). Attention, vous devez obligatoirement attendre au moins 30 jours après la demande avant de commencer toute démarche publicitaire pour la vente.
 
  • Le certificat PEB : c’est la carte d’identité du bien à vendre pour informer de sa performance énergétique, autrement dit, savoir s’il consomme ou s’il est plutôt économe. Je vous renvoie vers cet article pour tout comprendre sur le certificat PEB.
 
  • La lettre de mutation du syndic de copropriété : s’il s’agit d’un appartement en copropriété, l’acheteur doit savoir à quoi s’attendre au niveau des charges à payer, de l’assemblée générale, des travaux à venir, etc. Le syndic à 2 semaines pour vous envoyer les documents nécessaires : procès-verbaux d’assemblée générale des 3 dernières années, décomptes de charges des 2 dernières années, dernier bilan, actes de bases, nouveau projet, etc.
 
  • L’attestation de conformité électrique (normalement obligatoire seulement avant le compromis mais) : le rapport sur l’état de l’installation électrique indique si une mise aux normes est nécessaire ou non. Vous n’êtes pas obligé d’engager des travaux, mais il vaut mieux en informer l’acheteur le plus tôt possible, avant même la mise en vente. Découvrez pourquoi dans cet article sur le certificat de conformité électrique.

Liste des documents à fournir avant la signature du compromis de venteEnsuite, la deuxième étape arrive à la signature du compromis de vente. Si vous ne les avez pas encore, il vous faut donc récupérer ces documents :

  • Tous les documents relatifs à la location du bien : si celui-ci est loué, vous devez fournir le bail, la garantie locative, l'état des lieux et l'indexation du loyer. Et idéalement les preuves de paiement des 4 derniers loyers.
 
  • L'assurance habitation ou incendie de l'immeuble.
 
  • L’attestation “citerne à mazout” : si vous en avez une, vous devez la faire contrôler auprès d’un technicien agréé. Cette matière est fort changeante, vérifiez avec votre notaire avant.
 
Ensuite, il faudra demander à votre notaire les attestations suivantes et lui laisser le temps de les obtenir :

  • L'attestation du sol : si le terrain est dans une zone saine et non polluée.
 
  • L'attestation d’inondation : si le terrain est dans une zone inondable ou non.
 
  • L’attestation du patrimoine : si le bien est classé au patrimoine, cela peut compliquer les choses (pour certains travaux par exemple).
 
  • L’attestation de préemption : elle prouve que le bien n’est pas situé sur une zone à préempter, auquel cas, la collectivité a la priorité sur l’achat.
  
Liste des documents à fournir à la signature de l’acte authentiqueEn matière d’obligations de vente immobilière en Belgique, on continue avec les documents à fournir au moment de la signature de l’acte authentique :

  • Le Dossier d'Intervention Ultérieure (DIU) : alors là, bon courage ! Le DIU, c’est quoi ? C’est un ensemble de documents relatifs aux travaux réalisés dans le bâtiment depuis mai 2001, un peu comme le carnet d’entretien du logement. Il se compose du descriptif des travaux, des plans, des matériaux utilisés, des fiches techniques, des factures, des garanties, des conseils d’entretien, des photos, et j’en passe. C’est à vous de constituer le dossier, en ayant pris le soin de rassembler toutes les pièces justificatives.
 
  • Les numéros de compteurs et code EAN pour les relevés de compteurs eau, gaz, électricité.
 
  • Toutes les clés liées au bien, sans exception : eh oui, il ne vous appartient plus désormais !
 
Afin de bien faire les choses jusqu’au bout, je vous conseille de proposer une dernière visite à l’acheteur, juste avant la signature de l’acte authentique. Cela permettra à ce dernier d’être rassuré avant de signer. Car en réalité, rien ne prouve que vous ne l’avez pas saccagé 😉
 
Toutes ces obligations de vente immobilière en Belgique vous laissent des sueurs froides ? D’où l’intérêt justement de ranger, trier, organiser vos papiers dès votre arrivée dans le logement.
 
Avant de vendre, pensez simplement à être le plus transparent possible vis-à-vis de ces documents, car le notaire ou l’agent immobilier vous les demandera rapidement. Et bien sûr : plus tôt vous les donnez, mieux c’est !

Estimation immobilière : 4 critères sous-évalués

6/15/2021

 

Quels sont les critères pour estimer un bien immobilier ? La première réponse est bien évidemment, la localisation. Vous allez également évoquer la surface, le nombre de chambres, l’environnement, l’ancienneté de l’annonce, etc. Mais il y a des facteurs essentiels que beaucoup de propriétaires sous-estiment, voire oublient. Vous voulez savoir lesquels ? Je vous en dit plus sur les 4 critères d’estimation immobilière qui ont plus de valeur que vous ne croyez.

1)   La luminosité : deuxième critère pour une estimation immobilière
Il n’y a pas à dire : la luminosité est extrêmement importante au quotidien. Rien de plus démoralisant que d’être dans un intérieur sombre et de devoir allumer la lumière artificielle à la moindre occasion. Ici, on ne parle pas forcément d’ensoleillement, mais bien de lumière du jour. Heureusement, car toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne.
 
C’est d’ailleurs prouvé scientifiquement que la lumière naturelle a un impact réel sur la santé, sur la production d’hormones du bonheur. Tout le monde le sait : elle joue énormément sur notre humeur !
 
Si votre habitation est lumineuse, avec de grandes baies vitrées, vous avez beaucoup plus de chances de la vendre rapidement et au meilleur prix. Quand un visiteur entre dans votre maison, il aura immédiatement cette sensation de bien-être. Et on sait que ce sont les premières secondes de la visite qui sont décisives pour un achat immobilier. C’est sûrement ça entre autres, qui vous a plus lorsque vous avez acheté ce bien il y a quelques années.
 
Quels sont les facteurs qui jouent sur la luminosité d’une pièce ?
 
  • La taille des fenêtres : les grandes baies vitrées ont du succès.
  • L’orientation de la pièce : le sud, sud-est et sud-ouest sont davantage appréciés.
  • La superficie et la forme de la pièce : plus elle est spacieuse et mieux c’est.
  • L’étage de l’appartement : la différence peut être frappante entre un 2ème et un rez-de-chaussée.
  • La vue extérieure : la présence d’immeubles ou d’arbres en face assombrit la pièce.
  • La décoration de la pièce : la couleur des meubles, la peinture, les miroirs et autres objets jouent un rôle important.
 
Vous ne pouvez malheureusement pas changer la plupart de ces facteurs, mais la déco, si ! Je vous conseille de miser sur des couleurs claires et neutres pour mieux vendre votre bien. Un peu de home staging, en quelque sorte !

2)   L’état du bien : un facteur essentiel pour évaluer son bien à sa juste valeur
Parmi les critères d’estimation immobilière, on retrouve bien évidemment l’état général du logement. Une maison en vente au look un peu vieillot n’attire pas les visiteurs et ce, même si elle a du potentiel.
 
Aujourd’hui, peu de gens arrivent à se projeter au-delà de l’image actuelle qu’elle renvoie. Et même si c’est le cas, ils n’ont plus envie de réaliser des travaux car cela demande trop d’investissement. Refaire la tapisserie ou poncer un plancher passe encore, mais rénover la cuisine ou changer les ouvertures, c’est une autre histoire.
 
Ce qu’ils recherchent avant tout : un logement clé en main, où ils peuvent tout de suite profiter des joies d’être propriétaire, sans avoir à mettre la main à la patte.
 
Et faire appel à un professionnel est une solution coûteuse qui ne rentre bien souvent pas dans leur budget. Ou alors, ils vont en profiter pour négocier le prix de vente.
 
Il faut préciser que les prix de l’immobilier ont flambé ces dernières années. Pour vous donner un ordre d’idée, les prix ont été multipliés par 4 depuis les années 2000, alors que les salaires ont seulement doublé. Y a-t-il une erreur quelque part ? Forcément, les acheteurs et les banques sont plus frileux.
 
Si votre bien à vendre demande des rénovations, je vous conseille de demander des devis auprès de professionnels avant de publier une annonce. Vous serez plus en mesure d’avoir la meilleure estimation possible. Pensez également à faire faire un home staging virtuel d’une ou deux pièces prédominantes de votre habitation. J’ai souvent eu des amateurs qui n’auraient pas acheté sans cela selon leurs dires.

3)   Les charges de copropriété : un coût supplémentaire non négligeable pour l’acheteur
Vous le savez, les charges de copropriété représentent une certaine somme d’argent à débourser pour les propriétaires d’appartement. Ces “petits” montants paraissent secondaires comparé au crédit à payer, mais ils sont loin d’être anodins.
 
De plus, les dépenses communes grimpent en flèche, avec une hausse de plus de 40 % sur les 10 dernières années. Gardiennage, ravalement de façade, rénovation de l’ascenseur, ordures ménagères etc., deviennent pour certains des charges inabordables. D’autant plus que vous ne maîtrisez pas ces dépenses, elles sont incompressibles.
 
De nos jours, les impayés de charges de copropriété sont presque monnaie courante. Entre les demandes de crédits, les conflits au sein de l’immeuble et les recours en justice, cela n’encourage pas les amateurs à aller jusqu’à la signature du compromis de vente.
 
Si vous souhaitez vendre votre appartement, c’est un des critères d’estimation immobilière que vous devez prendre en considération. Et cela s’accentue si les copropriétaires sont nombreux. Pourquoi ? Car il est plus difficile de s’entendre sur les décisions finales, ce qui engendre peu d’investissements. En d’autres termes, plus la copropriété est grande et moins votre appartement a de la valeur.

4)   L’occupation du logement : plus difficile de vendre son bien dans ces conditions
On ne le pense pas, mais le fait de faire visiter sa maison alors qu’il y a déjà un locataire dedans, ça ne joue pas en votre faveur. Pire, acheter un logement occupé permet aux acheteurs de faire baisser le prix en moyenne. Pourquoi ? Il y a 3 explications possibles.

Des visites difficiles à organiser
S’accorder sur un jour et un horaire de rendez-vous entre 2 personnes peut parfois s’avérer compliqué, alors vous imaginez si un autre intervenant vient s’en mêler ! Car le locataire a aussi une vie et des obligations, ou alors il n’a tout simplement pas envie d’être dérangé pendant qu’il regarde sa série préférée. Même s’il n’a pas le droit de refuser les visites, il peut vous mettre des bâtons dans les roues et faire fuire les futurs acquéreurs.

Le manque d’implication du locataire dans la vente
Lorsque c’est vous qui habitez dans le logement à vendre ou encore mieux, lorsqu’il est vide, vous faites en sorte qu’il soit impeccable. Tout est propre, rien ne traîne et vous l’avez même mis en valeur selon les codes du home staging. Mais que dire lorsque vous avez affaire à un locataire ? Lui n’a pas forcément envie de passer sa matinée à faire du ménage, à enlever ses objets déco affreux, à prendre une douche, ni même à sourire aux visiteurs. Concrètement : il n’a rien à gagner dans cette affaire, alors pourquoi devrait-il faire des efforts ?

Des délais trop longs avant l’emménagement​
Acheter un bien immobilier déjà loué n’intéresse en général que les investisseurs. Hélas, ils offrent souvent moins que les personnes achetant pour y habiter. Ils ont en effet un impératif de rentabilité là où c’est plus souvent une question de coup de cœur pour les autres. 

Mais, pour les non-investisseurs, la loi protège la résidence principale des occupants. Si l’acheteur souhaite leur donner leur renom pour occupation personnelle, il ne pourra le faire qu’à partir de l’acte authentique, soit généralement 5 mois après son offre, avec un préavis de 6 mois. Soit en toute, près d’un an d’attente. Beaucoup trop long !

Pour toutes ces raisons, je vous conseille vivement de vendre votre logement sans locataire, soit en attendant la fin du bail, soit en vous mettant d’accord sur une rupture à l’amiable anticipée.
 
En conclusion, les critères d’estimation immobilière sont bien trop nombreux dans la comparaison de deux bien similaires. Et un facteur qui vous semble secondaire peut être décisif pour un acheteur. Ne sous-estimez pas tous ces éléments !

Pour aller plus loin dans votre projet de vente, je vous invite à lire cet article Réussir son annonce immobilière : 3 éléments clés.

Quel acheteur immobilier êtes-vous ? À lire avant d’agir !

1/20/2021

 
Vous recherchez une maison ou un appartement à vendre ? Après avoir regardé toutes les annonces immobilières, vient ensuite l’étape des visites. C’est là que tout se joue (ou presque), car vous rencontrez le propriétaire ou l’agent et comme on dit : la première impression est souvent la bonne ! Pour cette raison, il est essentiel de savoir quel est votre profil type d’acheteur immobilier afin de mieux agir et mettre toutes les chances de votre côté. Dans cet article, je vous explique les 4 profils d’acheteurs immobiliers selon la méthode DISC de Marston. De quelle catégorie faites-vous partie?

La méthode DISC de Marston pour déterminer votre profil d’acheteur immobilierConnaissez-vous la méthode DISC du psychologue américain William M. Marston ? Aussi appelé la méthode des couleurs, cet outil d’analyse comportemental permet de déterminer un profil type de personne en fonction de 2 axes définis :
  • La perception de son environnement : hostile ou favorable.
  • La capacité à agir : action ou réflexion.
 Cette méthode ayant plusieurs variantes, elle peut aussi se traduire par :
  • Rationnel ou émotionnel.
  • Extraverti ou introverti.
 
Si vous avez tendance à réfléchir avec votre tête et que vous vous concentrez sur les tâches à réaliser, vous êtes un rationnel. Et si vous préférez écouter votre cœur, suivre votre intuition et que vous êtes davantage tourné vers les autres, c’est que vous êtes émotionnel. De quelle catégorie faites-vous partie ? Il convient ensuite de déterminer le deuxième axe. Si vous êtes énergique, audacieux, spontané et fonceur, vous êtes un extraverti. En revanche, si vous êtes plutôt du genre calme, peu bavard, prudent et réfléchi, vous êtes du type introverti. En faisant un mélange de ces deux axes, vous êtes en mesure de déterminer votre profil type.
 
Cette méthode DISC peut être utilisée dans tous les aspects de votre vie. Dans le milieu professionnel et particulièrement dans le commerce, elle vous permet de mieux comprendre vos clients et vos collègues. De cette manière, vous devenez plus efficace au travail. 
 
Et en immobilier, ça fonctionne aussi ! Avant de devenir propriétaire, il est intéressant de bien connaître sa personnalité afin de déterminer ses forces et ses faiblesses pour bien acheter. Alors, quel est votre profil type d’acheteur immobilier ?

L’analytique : l’introverti rationnel

Votre profilVous êtes un introverti rationnel, avec un comportement conformiste (C selon le DISC de Marston). Votre couleur dominante est le bleu.
Vous faites partie d’une minorité des gens, puisque moins de 15 % de la population a un comportement analytique.
 
Vous êtes organisé, calme, précis. Vous aimez les tableurs, les listes de tâches à faire et le travail bien fait. Pour acheter une maison ou un appartement, vous avez épluché toutes les annonces possibles et avez en tête des milliards de questions à poser au propriétaire. Lors de la visite, rien ne vous échappe et vous attendez de recevoir tous les informations capitales selon vous : décompte de charges, procès verbal des assemblées générales, diagnostic de performance énergétique, etc.

Mes conseils
À force de trop réfléchir et de chercher la perfection, le bien immobilier peut vous passer sous le nez. Le propriétaire actuel peut être désemparé face à vos exigences, sans compter qu’il ne pourra pas forcément vous donner les réponses escomptées.
 
Ne tardez pas trop à vous décider, car en immobilier, c’est le temps qui compte ! Vous pouvez demander conseil auprès du notaire afin de rédiger une offre d’achat. sachant que vous avez un délai de rétractation de 10 jours après la signature du compromis de vente. Et puis, s’il y a une information erronée, votre offre sera annulée.

Le conservateur : l’introverti émotionnel

Votre profilVous êtes un introverti émotionnel, avec un comportement stable (S selon le DISC de Marston). Votre couleur dominante est le vert.
 
C’est le type d’acheteurs immobiliers le plus important avec 4 personnes sur 10, sauf en immobilier où il est sous-représenté de par son aversion pour les déménagements.
 
Vous avez le sens des valeurs, vous êtes poli, serviable, réservé, plutôt tourné vers le passé, et vous avez besoin de vous sentir en sécurité. Ce qui signifie aussi que vous n’êtes pas très à l’aise avec le changement et avez tendance à trouver des excuses pour ne pas aller de l’avant. Dans le cas d’un déménagement, c’est dérangeant !

Mes conseils
Même si ce projet de vie ne vient sans doute pas de votre plein gré, il va falloir prendre sur vous et vous décider une bonne fois pour toutes. Vous attendez du propriétaire et des professionnels de l’immobilier qu’ils vous mettent en confiance. Vous aimeriez que les choses avancent à votre rythme, sans être bousculé. Malheureusement pour vous, vous n’êtes pas seul à décider.
 
Votre point faible est votre hésitation à franchir le pas. Comme pour l’analytique, ne tardez pas trop au risque de passer à côté du bien idéal. Et si cela vous oppresse trop, ne vous focalisez surtout pas sur le déménagement. Confiez cette tâche à votre deuxième moitié. Faites-vous donc accompagner dans cette démarche par votre entourage et votre notaire pour vous rassurer.

L’entreprenant : l’extraverti rationnel

Votre profilVous êtes un extraverti rationnel, avec un comportement dominant (D selon le DISC de Marston). Votre couleur déterminante est le rouge.
 
Seulement 2 personnes sur 10 ont un profil semblable, mais surreprésentés en immobilier de par leurs capacités de décision. En général, ce sont des dirigeants, managers ou commerciaux qui ont des moyens financiers plutôt élevés.
 
Vous êtes fonceur, confiant, réactif, franc, et la patience n’est pas vraiment votre fort. De nature autonome, vous n’avez besoin de l’avis de personne pour prendre une décision, pas même votre partenaire. Votre profil d’acheteur immobilier vous permet souvent de remporter la partie en allant plus vite que les autres. De plus, vous êtes doué en négociation. C’est bien, mais attention, mieux vaut suivre mes conseils avant d’acheter une maison !

Mes conseils
En effet, votre enthousiasme débordant peut faire peur à bon nombre de propriétaires. Face à vous, le vendeur peut se sentir en mauvaise posture, avec le sentiment d’être bousculé. Essayez de calmer vos ardeurs, de ne pas être trop agité. Surtout, ne lui donnez pas l’impression que c’est vous le patron ! Par ailleurs, pensez à lui laisser la parole, car votre écoute n’est vraiment pas votre point fort.

Le relationnel : l’extraverti émotionnel

Votre profilVous êtes un extraverti émotionnel, avec un comportement influent (selon le DISC de Marston). Votre couleur dominante est le jaune.
 
C’est le cas de 3 personnes sur 10.
 
Vous êtes joyeux, spontané, communicatif, souriant et créatif. Vous aimez le contact humain et n’avez d’ailleurs aucun mal à vous faire des amis. Vous êtes attiré par les belles choses, les gadgets, accessoires et autres nouveautés sur le marché. Si le vendeur peut vite tomber sous votre charme, ce n’est pas une raison pour lui faire faux-bond. Explications.
Mes conseilsEh oui, car si en apparence, vous êtes l’acheteur immobilier idéal, le propriétaire a souvent de mauvaises surprises avec ce type de profil. Pourquoi ? Car vous changez régulièrement d’avis ! Si un bien vous plaît, il vaut mieux prendre le temps de réfléchir (un peu, mais pas trop quand même) avant de faire une offre d’achat car elle vous engage.
 
Par la suite, évitez de regarder d’autres annonces susceptibles de vous intéresser, sous peine de faire machine arrière. D’autre part, gardez cette bonne nouvelle pour vous ou du moins, ne demandez pas conseil à votre entourage. Vous aurez alors tout un tas d’avis différents et vous ne saurez plus quoi penser. Après tout, c’est vous qui allez vivre dedans ! Dernier conseil : n’attachez pas d’importance aux éléments matériels et secondaires, comme la déco ou les vêtements du propriétaire.

Le certificat de conTRÔLE électrique en Belgique : comment ça fonctionne ?

12/29/2020

 
Le certificat de contrôle électrique, encore des papiers, me direz-vous ! Une attestation que tout propriétaire connaît, et en particulier lorsque l’on vend son bien immobilier. Indispensable pour s’assurer que l’installation électrique du logement est aux normes, sauf que ça ne l’est pourtant pas souvent. Pourquoi ? Où ? Comment ? Je vais répondre dans cet article à toutes vos interrogations sur le sujet. Le certificat de conformité électrique en Belgique n’aura bientôt plus aucun secret pour vous !

Le certificat de conformité électrique, c’est quoi ?

Vous êtes propriétaire ou futur acquéreur ? Je suis sûre que vous êtes ravi de découvrir les joies des papiers administratifs en Belgique ! Encore des documents à n’en plus finir. Oui, mais le certificat de conformité électrique (comme les autres d’ailleurs) est indispensable pour votre sécurité et celles des autres, par la même occasion. Il s’agit là d’une attestation qui confirme si oui ou non, l’installation électrique actuelle de votre logement est aux normes.
 
Vous devez vous y tenir, selon le Règlement Général des Installations Électriques (RGIE). Les risques d’incendie et d’électrocution étant bien réels, c’est dans votre intérêt d’effectuer ce contrôle. Il doit être réalisé au moins tous les 25 ans et dès qu’un changement important à lieu au niveau de l’électricité : rénovation, installation d’un nouveau tableau, extension de celui existant, vente immobilière, etc.
 
Que vous soyez à Bruxelles, en Wallonie ou en Flandre, la règle est la même pour tout le monde.

Est-ce obligatoire avant de vendre son bien immobilier ?

Si vous n’avez pas envie de vous compliquer la vie avec l’attestation de mise en conformité électrique, vous n’avez pourtant pas le choix. En fait, c’est le rapport qui est obligatoire, peu importe s’il atteste la mise en conformité ou non. L’acheteur et le notaire doivent savoir à quoi s’en tenir avant la signature finale. Mais s’il y a beaucoup de travaux de rénovation à faire et que vous préférez laisser le logement tel quel, libre à vous de faire ce que vous voulez.
 
Par ailleurs et dans la grande majorité des cas, le bien est rarement aux normes lors de la visite du certificateur, entre les lois qui changent, les travaux réalisés et les papiers manquants. Il peut s’en passer des choses en 25 ans !

Pourquoi est-ce important de mettre son bien en conformité électrique ?

Vous n’avez pas envie de remettre votre installation électrique aux normes ? Qu’à cela ne tienne, vous êtes dans votre droit. En revanche, sachez que l’acquéreur va forcément vouloir négocier le prix. Et là, il vous sera difficile de refuser, car il aura raison. Car, s’il peut acheter votre bien en l’état, il aura l’obligation de corriger le tir et de faire la démarche à votre place. Il aura donc 18 mois à partir de la signature de l’acte authentique pour mettre le logement en conformité. Et si celui-ci date d’après 1981, le délai est réduit à 12 mois.
 
Vous avez alors tout intérêt de faire venir un professionnel afin qu’il vous remette tout ça en ordre. Il serait dommage de refuser de débourser quelques centaines d’euros par principe, et au final, vendre moins cher. Voyez-le comme un investissement rentable ! Pour vendre un bien immobilier à sa juste valeur, c’est essentiel !

Comment obtenir le certificat de conformité électrique en Belgique ?

Alors, concrètement, comment fait-on pour demander le certificat de conformité électrique belge ?
 
Tout comme pour le certificat énergétique, vous devez faire appel à un certificateur qui effectuera un contrôle de l’ensemble du logement. Il devra bien sûr avoir accès au tableau électrique, mais aussi à toutes les pièces comportant des prises, interrupteurs et lumières. Il vous demandera éventuellement de couper le courant pendant 5 à 10 minutes pour qu’il puisse effectuer son diagnostic en toute sécurité.
 
Il faudra aussi lui fournir : 
  • Le code EAN du compteur électrique figurant sur vos factures d’électricité.
  • Le schéma unifilaire de l’installation électrique.
  • Le schéma de position de l’installation électrique.
 
Pour rappel : 
Les schémas demandés (un par compteur) correspondent aux différentes parties du réseau électrique. Ils sont représentés par des lignes et des symboles un peu barbares, mais pourtant indispensables aux connaisseurs.
Si vous les avez égarés, le certificateur doit le noter dans son rapport en tant qu’infraction et empêche donc d’attester de la conformité du bien.
 
Autant dire qu’avec tout ça, décrocher le fameux sésame n’est pas gagné d’avance !
 
Combien coûte le certificat de mise en conformité ? Environ 150 €.
Combien de temps pour obtenir l’attestation ? En moyenne 2 semaines, entre le temps de prendre le rendez-vous et de récupérer le papier.

Mes conseils pour une vente immobilière réussie

Vendre son bien immobilier n’est déjà pas une mince affaire, et les obligations de la RGIE viennent compliquer le tout. En tant que propriétaire-vendeur, votre objectif est de vendre vite et au meilleur prix.
 
Voici donc mes 3 conseils pour éviter qu’il n’y ait de l’électricité dans l’air : 
  1. Soyez organisé et méticuleux à partir du moment où vous achetez un bien, jusqu’à sa vente. Faites-vous un dossier complet et gardez tous les papiers importants, dont les schémas électriques.
  2. Envoyez le certificat de conformité électrique à votre assureur dès que vous le recevez. De cette façon, vous vous protégez en cas de sinistre et montrez votre bonne foi.
  3. Anticipez les démarches pour la vente et pensez à demander un devis de mise en conformité suffisamment à l’avance. Car, à partir de l’instant où vous publiez l’annonce, tout peut s’enchaîner très vite.
 
Rappelez-vous : pour réussir une vente immobilière, le secret est la préparation !

Ne Donnez Jamais les Clés Avant l’Acte !

10/1/2020

 
​Super, vous avez trouvé un acheteur pour votre bien ! Vous suivez pas à pas les étapes de la vente pour être sûr de faire les choses dans les règles de l’art. Il y a un juste un petit détail : il veut pouvoir entrer dans le logement quelques jours ou semaines avant l’acte de vente. Pas de problème, ça vous arrange tous les deux. Mais, est-ce vraiment une bonne idée ? La remise anticipée des clés est-elle autorisée ? Pouvez-vous le faire sans danger ? Lisez cet article destiné aussi bien aux vendeurs qu’aux acheteurs, vous prendrez votre décision ensuite.
​
Remise anticipée des clés : est-ce autorisé ? 

Les démarches pour acheter ou vendre sa maison étant plutôt longues, il arrive que l’acheteur veuille intégrer les lieux avant la signature finale, celle de l’acte de vente. Il peut avoir besoin de déposer ses cartons, commencer des travaux, préférer une certaine date pour mieux gérer la rentrée scolaire des enfants, etc.  Il peut aussi tout simplement être pressé d’emménager.
 
Que vous soyez vendeur ou acheteur, la question de la remise des clés anticipée arrive forcément sur le tapis : a t-on le droit de donner les clés d’un logement avant de signer l’acte de vente ? La réponse est OUI !
 
En vérité, il n’y a rien qui indique le moment idéal, même si dans la pratique, cela se fait devant le notaire, à la signature définitive. Selon la loi, c’est autorisé à partir du moment où la vente est dite parfaite.
 
Pour rappel, la vente est parfaite lorsque les deux parties se sont mises d’accord sur la chose et le prix (article 1583 du Code Civil). Et ce, même s’il n’y a pas encore eu de transfert de quoi que ce soit. Donc, en théorie, on pourrait remettre les clés de sa maison à l’acheteur à partir du compromis de vente. 

Mais attention, car autorisé ne veut pas dire conseillé ! La remise anticipée des clés présente plusieurs risques, aussi bien pour l’acheteur, le vendeur que l’agent immobilier.
Et même si chacun est de bonne foi (ce dont vous ne pouvez pas être sûr), il faut toujours rester prudent.
 
Je vous comprends, il n’est pas toujours facile de refuser les clés à un acheteur pressé et convaincant. Parfois même, c’est une des conditions sine qua none pour que l’acquéreur achète votre bien. Que faire dans ce cas-là ? Je vous explique tout cela plus bas dans l’article.

Quels sont les risques de donner les clés avant l’acte de vente ?

Les risques d’une remise anticipée des clés concerne tout le monde dans l’histoire : le vendeur, l’acheteur et même, l’agent immobilier.

Si vous êtes vendeurDepuis le début du processus de vente de votre logement, tout se passe comme sur des roulettes. Vous avez le feeling avec l’acheteur, il a toujours été réactif, courtois…, bref, c’est l’acheteur idéal, semble t-il. En toute logique, vous lui faites confiance et lorsqu’il vous dit qu’il a vraiment besoin d’occuper les lieux rapidement, vous lui donnez votre accord. Et puis, il faut dire que l’euphorie de la situation vous donne des ailes.
 
Sauf que… il peut se passer un milliard de choses que vous n’aviez pas prévu et qui peuvent vraiment vous mettre dans l’embarras, voire vous faire vivre un vrai cauchemar !
 
Vous voulez des exemples ? Voici pourquoi je ne nous conseille pas de remettre les clés de votre logement trop vite :

  • La demande de crédit de l’acheteur peut être refusée. La vente est donc annulée, alors que ce dernier a déjà pris possession des lieux. Le faire partir devient compliqué.
  • L’acheteur peut décéder et la situation peut vite s’envenimer avec les héritiers.
  • L’acheteur peut rencontrer des problèmes au niveaux des travaux et réclamer des réparations, insistant sur le fait que le bien livré n’est pas conforme à ce qui est indiqué dans le compromis de vente.
  • L’acheteur peut entamer des travaux et les abandonner si la vente ne peut pas aboutir. Le chantier sera à terminer à vos frais et vous pourriez même devoir, dans certains cas, indemniser l’acquéreur des travaux accomplis.
  • Les assurances des deux parties peuvent se livrer une vraie bataille juridique en cas de sinistre. L’acte authentique n’étant pas encore signée, qui va payer les dégâts causés ?

Si vous êtes acheteurVous vous entendez bien avec le propriétaire-vendeur et cela vous arrangerait bien si vous pouviez obtenir les clés du logement un peu plus tôt. Si vous mettez les formes pour lui demander, ça va passer ! Et puis dans l’affaire, qu’est-ce que vous risquez ? Vous êtes honnête, après tout !
 
Alors justement, vous aussi, vous n’êtes pas à l’abri d’une mauvaise surprise. En voici des exemples :

  • Vous avez commencé des gros travaux et la vente ne peut pas aboutir, car votre prêt est refusé ou parce que le vendeur a trop de dettes et que la banque refuse de lever l’hypothèque. L’argent investi est perdu !
  • Votre assurance peut refuser de démarrer le contrat, car légalement, vous n’êtes pas encore propriétaire. Et s’il accepte, mieux vaut pour vous qu’il n’y ait pas de sinistre.
 
Sans compter les questions liées aux charges d'électricité, de loyer, de copropriété, etc. !
 
Et l’agent immobilier dans tout ça ?La remise anticipée des clés peut aussi lui être préjudiciable dans le sens où sa responsabilité professionnelle peut être engagée. Et de toute manière, si la vente se passe mal, sa réputation est en jeu.
 
Heureusement, il y a un moyen de limiter ces risques. Explications juste en-dessous.

Que faire si l’acheteur veut absolument occuper les lieux avant la signature ?

Dire non ! Et encore non ! Je vous aurai prévenu… Mais si face à un acheteur insistant pour récupérer les clés avant la vente définitive vous craquez : C’est ça ou il n’achète pas ? Sa situation vous touche ? C’est pour lui rendre service ? Vous lui faites confiance ? Ou peut-être même, vous le connaissez ?
 
Pourtant, ce ne sont pas des raisons valables pour foncer dans le mur, les yeux fermés.
 
Voici mes recommandations :

  • Signer une convention d’occupation anticipée : elle doit être rédigée devant le notaire, de préférence, pour prendre toutes les précautions nécessaires : durée, conditions suspensives, assurances, travaux, charges, etc.
  • Demander clairement à l’acheteur ce qu’il compte faire dans le logement : est-ce simplement pour stocker ses meubles ou pour réaliser des travaux ?
  • Refuser les gros travaux tels que l’électricité ou la plomberie qui pourraient causer des soucis majeurs. Prévoyez un état des lieux d’entrée.
  • Attendre que le crédit soit accepté par la banque et que les recherches hypothécaires ou urbanistiques soient faites.
 
Dans la vie, on ne sait jamais ce qui peut arriver et ce, même si tout se déroule à merveille. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’en immobilier, on n’est jamais trop prudent !
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