Comment faire une offre ?
Une fois le bien immobilier de rêves trouvé, comment éviter qu’il nous passe sous le nez ? Le réflexe premier de nombreux acheteurs est de lister tous les aspects négatifs du bien et d’en faire état au propriétaire. Si cela ne pose pas de problème à un professionnel (agent, notaire, etc.) qui en est conscient, il en va tout autrement quand on s’adresse directement au propriétaire.
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Cela aura plutôt même l’effet inverse : Cela l’agace généralement et il peut aller jusqu’à refuser de vendre son bien, son « bébé », à cet acheteur « qui n’en vaut pas la peine » ! Il faut donc être positif et montrer au contraire que l’on souhaite valoriser le bien. Cela justifiera d’autant plus que l’offre de prix proposée est réaliste.
Mais attention, faire une offre ne se fait pas à la légère car elle est engageante. Ce n’est pas « juste une offre » comme le soulignent parfois les amateurs. Elle contraint légalement celui qui l’a faite à acheter le bien si le propriétaire marque son accord. Il faut donc consulter son banquier et son notaire avant même de visiter car une fois le bien trouvé, on a souvent peu de temps pour faire l’offre si l’on ne veut pas perdre l’affaire. |
Mais il faut aussi lister ses propres critères (superficies, terrasse, garage, etc.) en deux catégories : les « indispensables » et les « plus » puis les classer par ordre d’importance.
Aucun bien n’est évidemment parfait ! Cela évite de trop chercher la perle rare, et de passer à côté d’un bon investissement. Enfin, en tant qu’amateurs, mieux vaut faire des offres à prix rond (par ex : 100.000€). Un chiffre rond appelle un autre chiffre rond et en euros, les écarts sont vite très importants (ex : 10.000€ = +/- 400.000 Bef). En tant que vendeurs, mieux vaut donc travailler en sens contraire et ne pas trop utiliser de chiffres ronds mais plutôt par ex 122.000 €. |