Que vous fassiez appel à un agent immobilier ou non pour vendre votre maison, vous devrez de toute façon faire votre propre estimation. Analyse du marché actuel, recherches sur internet, loi de l’offre et de la demande, tout ceci vous paraît compliqué ? En réalité, il y a quelques petites astuces à connaître pour savoir comment estimer sa maison soi-même. Je vous explique tout ça en détails. Estimer seul un bien immobilier : bonne idée ? Vendre sa maison ou son appartement, c’est le début d’une nouvelle aventure excitante, mais qui génère aussi beaucoup de stress. À commencer par l’estimation immobilière. Combien en espérer ? C’est la grande question qui sera sans doute la cause de certaines insomnies, mais inévitable pour avancer dans votre projet. Tout d’abord, vous êtes tiraillé entre appeler un professionnel de l’immobilier pour évaluer votre bien, ou le faire vous-même. Entre l’entourage qui s’en mêle, les avis sur internet qui divergent et votre ressenti personnel, pas facile de se décider. En réalité, vous êtes libre de choisir l’un ou l’autre. Mais là où j’attire votre attention, c’est sur le fait que de toute manière, vous devrez effectuer vos propres recherches. Vous pensez que ce n’est pas la peine si c’est un agent immobilier qui s’en charge ? Détrompez-vous ! C’est vrai, un professionnel sait comment estimer un bien en prenant en considération un maximum de critères. Sauf qu’il est impossible de savoir à quel point tous ces éléments sont corrélés entre eux. Il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu que même ceux dont c’est le métier peuvent viser à côté. De plus, certains n’hésitent pas à établir volontairement les prix proches de vos attentes pour que vous vous engagiez avec eux, plutôt qu’avec un concurrent. Il n’est pas rare de voir des écarts de près de 20 % entre les différentes analyses. Alors, imaginez un peu : vous faites venir un pro qui estime votre bien à 195 000 €. Parfait ! Comme vous faites les choses bien, vous en appelez un deuxième qui lui, vous oriente plutôt vers 170 000 €. Aie ! Lequel choisir ? Et si vous en appelez un troisième ? Ce sera encore un prix différent. Finalement, ils vous ont plus mis dans le doute qu’autre chose. En clair, il est conseillé de déterminer également vous-même la valeur du de votre bien, à condition bien sûr de savoir comment estimer sa maison soi-même. Patience, j’y viens. La simulation en ligne : l’erreur à ne pas faire Je suis sûre que votre premier réflexe est maintenant de faire une estimation en ligne de votre maison. C’est rapide, pratique, gratuit, que demander de plus ? Peut-être le prix juste… Parce qu’il est évident que si une personne qui se déplace chez vous peut être induite en erreur, ce n’est pas en 2 minutes top chrono que le logiciel aura le temps de visiter l’ensemble de votre logement. Or, ils sont donc obligés de faire vite et ne pas vous décourager avec toutes ces questions, s’ils souhaitent – et c’est leur but – de récupérer votre adresse email. Les résultats sont là : les prix annoncés peuvent varier du simple au double. Là encore, je ne vous conseille pas d’estimer votre maison en ligne, vous partirez sur de mauvaises bases. Comment estimer sa maison soi-même ? Inversez les rôles C’est inévitable, évaluer sa maison soi-même demande du temps. Vous devez mener votre enquête, aller chercher les infos par ci, par là, faire des comparatifs, etc. Ce que je vous conseille de faire, c’est d’aller sur des sites de ventes immobilières connus comme Immoweb en Belgique ou Se Loger, À vendre À Louer, ou des plateformes telles que Le Bon Coin en France. Ensuite, mettez-vous à la place de l’acheteur. Comment procède-t-il quand il veut acheter un bien ? Il sélectionne la localisation, qui inclut souvent plusieurs codes postaux. Il indique son budget, la surface minimum et éventuellement d’autres critères importants à ses yeux. Puis, il trie par prix croissant, du moins cher au plus cher. Parce que c’est le prix le plus bas qui l’intéresse. À partir de là, vous savez exactement quels types de bien vous pouvez obtenir dans ces prix. La plupart des propriétaires se rendent sur ces sites pour comparer, mais résonnent à l’inverse en regardant le prix le plus élevé, puisqu’ils restent dans la peau du vendeur. C’est contre-productif ! Autre élément essentiel : n’oubliez pas la loi de l’offre et de la demande ! Elle évolue en permanence, et ce n’est pas parce que vous avez fait une estimation le mois dernier qu’elle sera juste aujourd’hui. On a trop tendance à parler des mètres carrés qui eux, ne changent pas. Mais c’est beaucoup plus complexe que ça ! Pour savoir comment estimer sa maison soi-même, faites une analyse du marché en temps et en heure. Prix de vente immo : ne dépassez pas le palier ! Vous voulez avoir une autre astuce pour bien estimer votre logement ? La méthode des paliers ! C’est une technique toute simple, mais efficace, avec une approche un peu plus économique. Lorsque vous effectuez vos recherches sur internet, sélectionnez la localisation et triez par le prix le moins cher. Jusque-là, c’est tout bon ! Regardez la liste et vous verrez qu’il y a différents paliers qui se dégagent, selon le type de bien. Au début, vous avez un 1er palier avec les studios. Puis un 2ème avec les appartements 1 chambres (en Belgique) ou T1, F1 (en France). Puis un 3ème avec les appartements 2 chambres (en Belgique) ou T1, F1 (en France). Et ainsi de suite. Pour les maisons, c’est pareil : Un 1er palier avec les maisons 2 façades de type modeste, peu large et sans garage. Un 2ème avec les maisons 2 façades, plus large, sans garage. Un 3ème avec les maisons 2 façades, large, avec garage, et jardin. Un 4ème avec les maisons 3 façades. Un 5ème avec les villas 4 façades. Etc. Pour finir avec les villas et les châteaux. Au premier coup d’œil, vous pouvez ainsi déterminer à quelle tranche de prix vous appartenez. Si votre maison possède 3 chambres et que vous en voulez pour le prix d’une villa, il y a une incohérence quelque part ! Bien sûr, tout cela reste approximatif et vous donne uniquement une fourchette de prix. Mais à mon sens, c’est la meilleure solution pour éviter d’être hors marché, et de brûler votre bien, ou de le confier à un agent trop optimiste qui risque de vous le griller. Dans tous les cas, rappelez-vous que le prix d’annonce n’est pas le prix réel ! Vous pensez que réussir son annonce immobilière est un jeu d’enfant ? Pas si simple, en réalité. L’enjeu est de taille, car c’est grâce à elle que vous arriverez à vendre votre bien rapidement ou pas. Sans compter que la concurrence ne vous aide pas. Quoi qu’il en soit, il y a 3 éléments clés sur lesquels vous devez vous focaliser. Quels sont-ils ? La réponse ici.
Se démarquer de la concurrence pour vendre un bien immobilier Nous sommes d’accord : vendre sa maison ou son appartement engendre du stress. Le stress de quitter VOTRE logement, celui dans lequel vous étiez si bien, mais aussi le stress de ne pas arriver à le vendre. Va t-il partir rapidement ? Vais-je avoir beaucoup de visites ? À quel prix ? Etc. Vous le savez aussi bien que moi, le marché immobilier a bien changé ces dernières années. Fini le temps où les intéressés se bousculaient devant la porte ! Aujourd’hui, ils peuvent avoir un maximum d’informations sans se déplacer de chez eux grâce à internet. Peut-être même que c’était déjà le cas lorsque vous êtes devenu propriétaire. Pour les acheteurs, c’est génial ! Mais pour vous, un peu moins. Parce que bonjour la concurrence ! Tranquillement installé sur le canapé, l’intéressé a juste à indiquer ses préférences lors de sa recherche : type de bien, localisation, tranche de prix et autres critères d’achat essentiels selon lui. Instantanément, le site lui dévoile tous les biens en vente. Encore mieux, il n’y a même pas besoin de cliquer pour voir les photos, elles défilent toute seule (oui, oui, cliquer, c’est un effort supplémentaire !). Et votre annonce immobilière dans tout ça ? Comment faire pour qu’elle ne se noie pas parmi les autres ? Comment attirer l’œil du futur acquéreur ? Si je peux vous donner un conseil, réussir son annonce immobilière repose sur 3 points essentiels : le prix, les photos et l’accroche. Explications. 1) Le prix de vente : un facteur déterminant pour réussir son annonce immobilière Si vous avez lu mon article sur les biens brûlés en immobilier, vous savez que fixer un prix de vente n’est pas si évident que cela. Points de vue différents, écarts d’estimation ou encore négociation, tout y est expliqué dedans. Et justement, un vendeur a toujours tendance à vouloir fixer un prix plus élevé.
Que celui ou celle qui ne se reconnaît pas là-dedans arrête de mentir ! Bon, ça c’est votre opinion. Mais du point de vue de l’acheteur, c’est autre chose. Lui, il commence toujours par regarder les annonces les moins chères. On ne sait jamais, la perle rare se trouve peut-être à un prix dérisoire… Et entre les deux tranches de prix, il peut y avoir des dizaines, voire des centaines d’annonces. Ensuite, il y a un autre facteur qui entre en jeu : le prix psychologique. D’après vous, pourquoi votre lave-vaisselle est-il au prix de 399 € ? Et vos nouvelles chaussures à 49,90 € ? Pas la peine d’être un expert du commerce pour savoir que dans la tête des gens, il y a des barrières psychologiques. Ainsi, les personnes qui recherchent un logement vont davantage s’orienter vers des biens en dessous de 200 000 €, 250 000 € ou 300 000 € par exemple. Concrètement, cela veut donc dire qu’il vaut mieux descendre légèrement le prix en évitant les chiffres ronds pour avoir plus de chances d’apparaître dans les résultats de recherche. Et pour trouver un acheteur rapidement, regardez aussi la concurrence. Il y a plusieurs maisons en vente à 299 000 € ? Rusez et choisissez plutôt 298 000 €. Bingo ! Vous êtes placé devant les autres ! 2) Les photos : le meilleur argument de vente de votre logement Impossible de réussir son annonce immobilière sans prendre le temps de réaliser de belles photos. Saviez-vous que le visuel représente 80 % de la communication ? C’est énorme ! Alors tous à vos appareils photos, c’est ici que (presque) tout se joue. Ce qui intéresse en premier les futurs acheteurs, c’est de voir comment est le logement à l’intérieur et l’extérieur. Souvenez-vous, vous êtes loin d’être le seul à vendre votre bien et c’est la photo en question qui va dire au cerveau : “eh, celle-là a vraiment l’air intéressante, arrête-toi là !”. Voici mes 6 conseils pour faire vos photos immobilières :
3) La phrase d’accroche : le slogan qui attire les acheteurs La phrase d’accroche, vous connaissez ? C’est celle qui apparaît en deuxième (juste après le titre), le fameux slogan publicitaire dont le rôle est d’attirer l’attention. Réussir son annonce immobilière passe par cette étape cruciale et malheureusement, trop souvent négligée. En général, vous avez le droit d’écrire à peu près 60 caractères sur internet. Inutile de vous dire que les mots doivent être choisis avec précision ! Vous devez impérativement apporter de la valeur ajoutée. Pour cela, mettez-vous dans la peau du futur acquéreur.
En vous posant les bonnes questions, vous saurez exactement comment rédiger une phrase d’accroche immobilière. Une des erreurs courantes est de répéter des informations que la personne connait déjà. Par exemple, inutile de préciser “maison” ou “appartement”, car vous l’avez déjà mentionné dans le titre. Ou alors, “grande piscine” si on la voit sur la photo principale (“sans blague, il y a une piscine ? Je ne l’avais pas vue !”). Voilà, vous avez maintenant toutes les clés en main pour faire une bonne annonce immobilière. Il n’y a plus qu’à vous y mettre ! |
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